Petit autoportrait rapide cyclopéen.
Il y a quelques soirs… un tableau peint à l’huile sur panneau de bois. J’en ai profité pour tester une nouvelle technique par estompage de la peinture fraiche.

Petit autoportrait rapide cyclopéen.
Il y a quelques soirs… un tableau peint à l’huile sur panneau de bois. J’en ai profité pour tester une nouvelle technique par estompage de la peinture fraiche.

Lors d’un précédent article, je vous avais indiqué avoir collecté lors d’une balade différents objets, desquels j’avais réalisé une peinture. Une plume, une pomme de pin, une fleur d’ail sauvage… Le même jour il m’a été donné de trouver un énorme clou – une pointe – en fer forgé, sans doute utilisé dans le temps pour des charpentes. Voilà le tableau qui en a été tiré. Huile sur panneau de bois.

Suite à une de mes promenades dans notre merveilleux arrière-pays niçois, durant laquelle j’ai collecté quelques objets trouvés par là, j’ai eu l’envie de les peindre. Ce fut l’occasion d’utiliser une peinture très diluée, à l’huile de lin, pour des aplats lisses et soyeux, idéaux pour représenter ces objets marqués par une grande douceur.

« Bas Armagnac – 1970 »
Une p’tite goutte d’huile de lin de minuit… Se mettre à peindre aussi tard n’est pas un gage de réussite. Mais parfois la magie se produit. C’est au moment où j’étais sur le point de détruire les aplats poussifs que j’avais appliqué sur ce petit panneau de bois, que pris d’une certaine exaspération, je me mettais à donner des coups de pinceaux plus brusques et plus rapides, comme une tentative, le dernier espoir, de donner du caractère à ce sujet alcoolier auquel je n’arrivais pas à rendre hommage.
Le résultat me plait.
18 x 12 cm approx.

Je peins beaucoup en ce moment car la cave est fraîche en cette période de canicules…
Soleil couchant au Col de Raus, dans le Mercantour.
Souvenir imaginaire ![]()
Huile sur panneau de bois.

Je m’étais initié il y a quelques jours à la peinture sur le motif, en extérieur, sur le lieu même à représenter. L’expérience avait été marqué par un certain froid glacial qui régnait à cette altitude en cette saison. Ayant goûté l’exercice, je m’y suis à nouveau adonné le week-end dernier. Le froid était encore plus intense ! La neige partout alentours, bien que je trouvai un tronc abattu au milieu de la piste, qui n’était pas recouvert de neige. Posé là pendant presque deux heures je représentais avec mes pinceaux et ma peinture à l’huile rendue épaisse par la température, la piste et les arbres qui la bordaient. En voici le résultat.

Peindre in situ, au beau milieu de la Nature que j’apprécie tant, peut paraitre difficile au premier abord. Et soyons francs : ça l’est ! Ce n’est pas que la technique soit différente pourtant, c’est surtout que la météo, le confort et l’incomplétude du matériel transporté rendent la chose plus délicate. Peindre ainsi en hiver par exemple, qui plus est sur de hauts sommets comme c’est ici le cas, expose au froid. Au bout d’une heure de pratique, je peux vous garantir qu’il a commencé à vous gagner les os ! Mais le plaisir est là, qui ne vous laisse pas percevoir le temps qui passe, ni les calories qui s’en vont…

Une petite vidéo amusante réalisée à l’occasion de mon « retour à la peinture » suite aux agréables vacances normandes prises cet été. Pas si simple de retrouver le toucher et le style d’avant l’oisiveté ! Je dois terminer la partie supérieure des vagues, puis m’atteler au ciel. Il restera également la peinture des trois bouteilles de vin dont je ne sais pas encore très bien de quelle façon je vais procéder.