Performance à la Pomme chez Laure Matarasso

Le 11 juillet 2025, j’ai eu le plaisir de profiter d’un moment de calme à la Librairie-galerie Laure Matarasso pour réaliser la vidéo ci-dessous.

Le but était de mettre en valeur un tableau que j’ai amené récemment chez Laure, le Trognon. L’idée étant de me filmer mangeant une pomme, avant de m’effacer et de laisser apparaitre le résultat peint accroché derrière moi.

La vidéo dure 4’20 » et a été aussi l’occasion d’improviser sur le thème de la variation des expressions faciales, sur les émotions.

Pomme de Newton ? Pomme de la tentation ? Pom pom pidou ?

Un tableau à touches rapides : « Bas Armagnac, 1970 »

« Bas Armagnac – 1970 »

Une p’tite goutte d’huile de lin de minuit… Se mettre à peindre aussi tard n’est pas un gage de réussite. Mais parfois la magie se produit. C’est au moment où j’étais sur le point de détruire les aplats poussifs que j’avais appliqué sur ce petit panneau de bois, que pris d’une certaine exaspération, je me mettais à donner des coups de pinceaux plus brusques et plus rapides, comme une tentative, le dernier espoir, de donner du caractère à ce sujet alcoolier auquel je n’arrivais pas à rendre hommage.

Le résultat me plait.

18 x 12 cm approx.

Peinture à l’huile dans la série de mes Forêts imaginaires

Je suis assez content des tons de couleurs que j’ai appliqué sur ce tableau. Relativement sombres, mais chauds, harmonieux.

La série des Forêts imaginaires s’étoffe, et j’en dispose maintenant d’une petite dizaine. Une expo pourrait-elle être prévue bientôt ?

L’avenir le dira !

Un autoportrait peint à l’huile, de manière rapide

Après avoir peint le tableau précédent, naturaliste et réaliste, il me fallait alterner avec un sujet plus libre et une technique plus spontanée, ceci me permettant d’être plus dans la spontanéité et l’énergie que dans l’application et la concentration. Ainsi, hier soir, j’ai peint cet autoportrait, à partir d’une petite photo que j’avais prise au retardateur, alors que je me baignais dans une clue de l’arrière-pays. Je me souviens qu’étant plongé dans l’eau glaciale jusqu’au nombril, je regardais ainsi le ciel bleu, qui volait au-delà de la danse des feuilles d’arbres au dessus de moi.

Autoportrait, huile sur panneau de bois, 2025.

Livraison d’un tableau à de gentils collectionneurs

Il est temps de souhaiter bonne route à ce joli tableau qui m’a accompagné quelques mois. Il a trouvé une bien agréable famille d’accueil et pourra continuer à raconter son histoire à cet endroit. Peut-être les mûres mûriront-elles en ces murs ?

« Les Mûres », huile sur toile, 2025.

Finitions d’une commande : Les Mûres, un tableau naturaliste

Un gentil couple de collectionneur m’a passé commande il y a quelques mois d’un tableau naturaliste, sur la base d’un que j’avais déjà réalisé il y a deux ans, plus petit néanmoins. Voici donc que je termine ce tableau, un portrait de « Mûres », que j’avais photographié il y a un peu plus de dix ans, dans l’arrière-pays mentonnais. Cela m’a fait bien plaisir que la sensibilité innée qui se dégage de la scène soit ressentie et partagée par ces personnes que je remercie ici chaleureusement.

Les personnes qui aimeraient ce genre de tableau, sur des thématiques de ce que j’appelle des « Natures Vives », sont invitées à me contacter par email.

Première exposition d’un tableau à l’huile en galerie – « Le Trognon »

C’est avec un très grand plaisir que la libraire et galeriste de renom Laure Matarasso a accepté d’exposer sur ses murs un tableau que j’aime beaucoup : « Le Trognon« . Une nature morte, réalisée à l’huile au cours d’une soirée, peinte sur le vif, à grosses touches, d’après les restes de mon dessert…

C’est une joie véritable que de voir une première peinture de ce style accrochée en ce lieu à l’histoire exceptionnelle et qui a vu défiler au cours de décennies tant de merveilleux artistes. Merci Laure !

Une peinture naturaliste réalisé à l’huile – détail de la première couche

Une amie m’a fait le plaisir de me commander une toile naturaliste sur le thème des Mûres. Ce sujet, évocateur d’une nature sauvage et généreuse, est aussi le témoignage vivant des souvenirs de nos cueillettes d’enfant.

Sur l’image ci-dessous, vous pouvez découvrir la première couche, faite après le dessin initial, qui sert à poser les fonds et les teintes.

Portrait de Citron

Un nouveau tableau, peint très rapidement, à minuit un soir de semaine. J’avais trouvé ce citron, mis à disposition par un riverain d’un chemin que j’emprunte de temps à autre. Dans le carton rempli d’une dizaine d’agrumes se trouvait aussi un petit mot : « Servez-vous ! » Voilà qui était assez gentil pour que j’en profite pour me trouver un nouveau sujet à peindre.

Un autoportrait

Autoportrait de l’artiste Jérémy Taburchi.

Peinture à l’huile sur panneau de bois.

Les autres modèles sont les bienvenus !

L’artiste propose par ailleurs un service de peinture de portraits à qui souhaite avoir le sien, ou pour un proche. Les modalités sont celles-ci : une fois les conditions fixées, une séance de photo est organisée entre le modèle et l’artiste. La peinture sera réalisée d’après la photo, selon le style souhaité par le modèle ou le commanditaire. Le tableau est ensuite livré selon un délais variable mais généralement de deux mois (le temps que le séchage de la peinture soit suffisamment avancé pour organiser un transport).

Les personnes intéressées peuvent me contacter depuis cette page.

Un nouveau tableau : Tomate et huile de lin sur panneau de bois

N’est-il pas adéquat de peindre une belle tomate coeur-de-boeuf avec une peinture à l’huile ? Certes pas une huile d’olive non, quoi que, il faudrait essayer… Mais une peinture à l’huile de lin bien sûr, bien classique.

Ce « Portrait de Tomate » a été réalisé sur le vif, d’après modèle « vivant », au cours d’une soirée durant laquelle il m’a semblé être assez inspiré.

Le rouge pur, sorti du tube, avec lequel j’ai terminé de vivifier les teintes écarlates de la tomate, participe grandement à l’aspect tactile de cette œuvre.

On en mangerait non ?

Portrait de Pipe

Une nouvelle peinture à l’huile, réalisée au cours de la soirée. Pour modèle j’ai choisi cette fois-ci une belle pipe en ivoire qu’un ami antiquaire m’avait offert il y a quelques années. La couleur et la texture n’ont pas été simples à reproduire, surtout dans le style que j’ai choisi pour la représenter, à base de grosse touches de peinture à l’huile non diluée.

Huile sur panneau de bois.

Collection privée.

Une piste Cévenole

C’est une piste souvent arpentée ces dernières années. Située en bordure de gardon, elle devient peu à peu un simple sentier, et joint permet la jonction de deux hameaux isolés. C’est toute la beauté de ces campagnes cévenoles, que l’eau a façonné durant des milliers d’années, que j’ai tenté ici de mettre sur toile. La tableau mesure 27 x 22 cm et a été peint à l’huile, d’une traite, d’après photo. La pâte est épaisse, les contrastes francs. L’œuvre, toute imparfaite qu’elle est, demeure agréable à regarder.

Le portrait est terminé

C’est avec un grand plaisir que j’ai mis la touche finale au portrait d’un ami. C’était en quelque sorte une première : aller autant dans le détail, sur une surface relativement petite, n’a pas été une sinécure. Les passages ont été nombreux et le résultat au final est assez plaisant, même si tant de choses auraient pu être faites autrement. C’est que l’apprentissage d’une nouvelle technique passe obligatoirement par ces tâtonnements. Je remercie d’ailleurs le modèle pour sa patience, non pas tant en ce qui concerne la pose, puisque j’ai peins ce tableau d’après photo, mais pour l’absence de délais à respecter.

Une nature morte ménagère

« Partage des tâches » 🦆

Une peinture à l’huile sur papier pastel. Pas de modèle vivant ce jour là pour poser à ma guise. Non, j’ai dû prendre ce que j’avais sous la main… Quoi qu’il en soit ce type d’objets demeure intéressant, surtout dans ses textures et ses façons de refléter la lumière. D’ailleurs les connaisseurs ne s’y sont pas trompé : beaucoup m’ont signalé avec humour avoir vu cette toile et avoir pris du plaisir à la regarder.

Peut-être trouvera-t-elle un jour un amateur ?

Souvenir imaginaire de paysage, inspiration prise chez Van Gogh

Comment peindre la Nature après que Van Gogh lui ait donné à sa façon ses plus belles lettres de noblesse ? La tâche est ardue… C’est que son style a révolutionné la représentation paysagère. Ses touches alambiquées et soignées, maniaques pourraient-on dire, amène par leurs circonvolutions, une écriture particulière de l’image : ainsi la représentation s’enrichie, le sujet s’anime, comme si des fées venaient caresser les objets et les formes.

Dans ce petit panneau de bois peint à l’huile, j’ai souhaité représenté un paysage que j’aime particulièrement et où je vais me promener au moins une fois par mois. Situé dans la Bévéra, une ascension tonique parmi les hauts arbres de ce profond vallon, m’amène à m’extraire à l’ombre de la forêt afin d’arriver à des plateaux herbeux où je rencontre régulièrement des biches. Avant d’arriver là, le chemin longeant la pente s’extrait des arbres en direction du sud, le paysage s’éclaircit et laisse apparaitre le ciel, alors que quelques arbres accompagnent cette transition.

J’ai donc imaginé ce lieu dans une fin de jour très contrastée. Ici le ciel est d’un lapis-lazuli profond tandis que l’herbe est d’un vert franc, mais dans mon souvenir l’herbe était sèche et le ciel très clair et légèrement brumeux.

Une nouvelle peinture à l’huile

Ce soir j’ai passé un peu de temps à pratique la peinture à l’huile. Concernant le choix du sujet, je suis allé au plus proche : j’ai choisi les trois pots qui se trouvaient sur la table, contenant pour l’un du white spirit me servant à nettoyer mes pinceaux, et pour un autre de l’huile de lin. La touche ici est rapide, brute, et donne un aspect spontané et cru à l’ensemble.

La piste en hiver, une nouvelle peinture sur le motif

Je m’étais initié il y a quelques jours à la peinture sur le motif, en extérieur, sur le lieu même à représenter. L’expérience avait été marqué par un certain froid glacial qui régnait à cette altitude en cette saison. Ayant goûté l’exercice, je m’y suis à nouveau adonné le week-end dernier. Le froid était encore plus intense ! La neige partout alentours, bien que je trouvai un tronc abattu au milieu de la piste, qui n’était pas recouvert de neige. Posé là pendant presque deux heures je représentais avec mes pinceaux et ma peinture à l’huile rendue épaisse par la température, la piste et les arbres qui la bordaient. En voici le résultat.

Jérémy Taburchi, artiste peintre, peinture sur le motif, paysage
Jérémy Taburchi, artiste peintre, peinture sur le motif, paysage